dimanche 25 mars 2007

L'Avis des savants

En tant que musulmans nous nous devons de vérifier si nos actes sont bien en accord avec les préceptes de notre Seigneur. C'est ainsi que nous mettons à votre disposition des textes de savants religieux respectés autorisant les minorités musulmanes à voter.
C'est ainsi que nos savants nous encouragent à voter pour le candidat le plus favorable aux musulmans. De plus, son caractère moral entrera en compte à savoir que le chrétien conviendra mieux que le "laïcard " ou "l'athéisant".
Les liens ( arabe et anglais ) :
http://www.madeenah.com/article.cfm?id=1208
http://www.madeenah.com/article.cfm?id=1212

Les traductions :

Sheih Mohsin l'Abad
*Question
: Une question venue des États-Unis dans laquelle on interroge à propos du fait de voter pour les minorités musulmanes dans les pays mécréants. Leur est-il permis de voter s’ils voient qu’il y a un bienfait à élire celui qui leur permettra d’amener des bienfaits aux musulmans, qui leur donnera des terrains à construire, et leur permet d’appeler à Allah et d’autres bienfaits encore ?
Réponse : Il n’y a aucun mal en cela, s’ils sont meilleurs que d’autres (candidats). On choisit ainsi le moindre mal pour se protéger d’un mal plus grand. Ils sont tous mécréants et sont tous un mal, mais celui dont le mal est moindre est meilleur.
Question : Certains disent que les élections sont un moyen innové ?
Réponse : Quoiqu’il en soit, c’est un mal par lequel les gens sont éprouvés. S’ils ont le choix entre deux et que le mal de l’un est moindre, ils choisissent celui dont le mal est moindre. De la même manière que les gens se sont réjouis de la victoire des romains chrétiens sur les perses, alors qu’ils sont tous mécréants.
Question : Mais certains disent qu’à la base rien ne les contraint à participer aux élections.
Réponse : Ils participent aux élections, s’il y a un profit à le faire, sinon non. (Fatwa de Mohsin L'Abad)

Sheih Al Albani
*[ ... ] Ainsi, à l’inverse, on peut voir les candidats font ce qui est permis et ce qui est interdit dans un seul but : gagner. La question demanderait de plus amples développement, mais bon : disons qu’il est imposé au peuple de choisir entre ceux qui se sont présentés, et qu’il leur est imposé qu’il y ait des chrétiens au parlement. Pourquoi ? Car les chrétiens sont des citoyens… Donc le nombre de représentants chrétiens sera fonction du nombre de chrétiens dans le pays. Imaginons qu’il y ait deux représentants chrétiens, ce ne sont pas les musulmans qui les ont choisis mais leurs semblables, mais quoiqu’il en soit ils obtiendront [ces sièges]. Nous avons dit que [dans notre exemple], les candidats étaient au nombre de quatre ou cinq. Le premier candidat est un membre du Baas, mécréant et membre du Baas, le deuxième est mécréant et communiste, le troisième est mécréant et athée, alors que le dernier est religieux, chrétien, ne combat pas les musulmans. Si un ou deux de ces candidats doit nécessairement l’emporter, quelle doit être la position des musulmans ? … Quoi que vous fassiez un d’entre eux doit gagner. Ô vous les musulmans ! Ô vous les doués d’intelligence ! La règle citée ne s’applique-t-elle pas ici ? Je dis oui, car les musulmans sont entre deux maux, tout comme c’est le cas pour les musulmans entre eux, il y a parmi eux des membres du Baas, des communistes, des athées. Ne devons-nous pas choisir celui qui sera le moins nuisible ?[...]
[ ... ] Non, ils ne sont pas tous les mêmes. J’ai donné un exemple, sans préciser de pays. J’ai dit qu’il s’agissait de quatre chrétiens : un membre du Baas, un communiste, un athée, et un religieux qui ne combat pas les musulmans. Ne me parle pas de ton pays. Il ne combat pas les musulmans, cette différence te paraît-elle claire ?... les trois autres combattent les musulmans, c’est pourquoi nous choisissions le chrétien dont le mal est moindre que les trois autres
[ ... ]
La réponse revient au cas de celui qui ne veut pas voter. S’il croit en tout ce que nous venons de dire, il convient qu’il vote d’après l’obligation de se protéger du plus grand mal par celui qui est moindre.
( traduction complète sur salafs.com)

Ainsi Jean Marie Le Pen apparaît comme le seul candidat digne de nos votes face aux autres candidats incarnant plus le socialisme ou le sionisme que les valeurs chrétiennes.

Nous aurons bientôt l'occasion de vous faire le comparatif de la personnalité et du programme des candidats. Les amis ne sont pas toujours ceux que l'on croit.